2020 volet d’étude N°2 :
comment maintenir nos liens
malgré les distances qui nous séparent ?
comment transmettre ce que l’on fait ensemble ?
écrire l'école d'été
la session a été impactée par la pandémie mais nous a permis de travailler en plus petit groupe sur la transmission de nos questionnements et sur la création d’objets pédagogiques : nous avons laissé une boite à idée pour les villageois, et avons entammé la création d'une boite avec une vingtaine de documents-outils
documenter
pour mieux transmettre
compte rendu de la session
nous pensons que la documentation et l’archivage de nos pratiques sont primordiaux. En plus de rendre accessibles et audibles d’autres façons de faire art et d’incarner le rôle d’artiste, ces archives offrent une forme de pérennité à nos aventures. Là où nos pratiques sont fragiles, ces archives peuvent traverser le temps et rendre accessibles nos expériences à d’autres.
Tel est le rôle de l’objet éditorial que nous avons fait naître et que nous nommons le kit. Tout à la fois objet d’archivage et outil pédagogique, il se déploie en plusieurs parties : documentation, transmission, réflexion. C’est un objet dynamique qui a pour dessein d’être augmenté au fil de nos expérimentations. Il garde une trace de ce qui a déjà eu lieu, regroupe des témoignages de participant·es, des réflexions autour de la notion d’engagement... Aussi, nous avons créé un contenu à destination de celle·eux qui voudraient initier des expériences similaires : comment monter une association, trouver des financements, s’organiser en collectif...
Cette session en petit comité a permis aussi d'ouvrir plusieurs discussions sur les possibilités des futures sessions, et ont permis de faire germer l'idée de faire un film ensemble.
"Je suis très admirative des anonymes “cette masse qui soutient le monde” (je ne sais plus qui a écrit ça.) Or votre travail à tous est une conversation avec des anonymes.
Vos rencontres donnent un nom."
Marie-Claire Roussarie, habitante d'Agonac
images
activités
PRatiques d’autogestion
présentation de la boite à idée
Agoras : mises en commun
débats : la réalisation d’un film peut-elle être expérimentée comme un processus démocratique, de partage et de rencontres?
Visites et rencontres
Découverte de machines
agricoles contemporaines
découverte de la forêt d'aurélia
Apprentissages
le plan de rénovation
visionnage collectifs :
- Détour de Michel Gondry
- dans ma tête un rond point, d’ Hassen Ferhani
- atelier a ( documentaire de l’adagp ), sur lola gonzalez
- Selfie, avoir 16 ans à Naples d’ Agostino Ferrente, coproduit avec Alessandro et Pietro
créations
Création d’un chant avec la technique du cadavre exquis autour de la question : «qu’est ce qui est vraiment important pour
vous ? avec la nouvelle chorale du village, lors du forum des associations
conception de la boite à idée
les habitant.e.s
Agnès Lecoq, Aurélia Demoures, Bernadette Luquain, Cécile Mouillon, Cécilia Villard, Céline Domengie, Christelle Boucaud, Christianne Argeles,Christine Wadoux, Colin Demoures, David Aujoux, David Delesalle, Danièle Lascaux, Émile Maly, Émilie Soûlard, Fabienne Négrier, Frédérique Rivière, Gabriel Mouakkeh, Hubert De Matta, Jean-Claude Pargney, Jean De Matta, Jeanine Guyot-Daguet, Jocia Gonthier, Joël Audebert, Josette Chadeuil, Line Peslherbe, Marie-Claire Roussarie, Marie-Noëlle Danel, Melvin Bernard; Michel Nicolas alias Loulou, Olivier Bernard, Patrick Guichard, Romain Costes, Sara Simonnet
Sylvie Pouliquen, Zoé Bernard
Ouvertures et enrichissements
Cette session a permis autre que de présenter, mettre en discussion le début des expérimentation autours des objets pédagogiques du kit, de mettre en commun une piste de réflexion pour la prochaine session: celle de créer un ou plusieurs films/ courts métrages avec les habitants.
Le cinéma est, depuis les premières projections des frères Lumière, un art populaire, inscrit dans une culture commune. À la différence de l’art contemporain il est bien plus facile pour tout un chacun de saisir les enjeux de la création d’un film. C’est l’accessibilité de ce médium qui nous à séduite, cette possibilité de se comprendre dans la création, malgré nos horizons différents.
Plus que de nous attarder sur le résultat, nous souhaitons explorer le processus de création. Notre première motivation est l’idée que le cinéma permet d’aborder et d’expérimenter des processus démocratiques dans sa réalisation. Il est connu pour être un des arts avec la plus grande verticalité dans son organisation. Mais comme tout système hiérarchique, il peut être remodelé et nous souhaitons nous y atteler. Nous souhaitons proposer à autant de regard que ceux qui peuplent Agonac de discuter pour créer ensemble un patchwork cinématographique.
Un objet qui dans sa conception retrace de nouveaux sillons dans l’expérience communautaire et crée des outils pour se comprendre et vivre ensemble.