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2019 volet d’étude N°1  :
Se rencontrer
​Faire l'école d'été

L’objet des deux premières semaines de la session N°1 a tourné autour de la question de la rencontre. Rencontre avec un territoire, rencontre avec ses habitant.e.s, rencontres entre porteur.eu.ses du projet, rencontre avec les personnes invitées.

Que faisons nous ici ?
Que faisons nous ensemble ?

compte rendu de la session

dès la première soirée, nous avons pu découvrir avec joie l’enthousiame pour notre projet. Les conversations sur nos modes de vies, sur nos peurs, nos joies, sont très vite arrivées dans les discussions, elles ont été moteur de réflexions sur l’état du monde autour de nous.

Très vite, sur les propositions des participant.e.s un programme se dessine : Visite du village, découverte des dolines (formes caractéristiques d'érosion des calcaires), rencontre avec un agriculteur et discussions autour de l’agriculture paysanne, découverte des outils pour transformer le grain en farine, maraîchage à cheval, randonnées botaniques et de découvertes de la flore locale sauvage mais aussi Initiations à la réflexologie et à la médecine chinoise, yoga...

De la composition de ce groupe naissent aussi des pratiques d’autogestion, des outils de délimitation du cadre pour la vie en communauté, des agoras qui permettent la mise en commun et
la transmission d’informations. Enfin, il y a eu aussi : la création d’un site internet par une artiste numérique, des Chroniques du Réel (Atelier d’écriture du moment présent, porté par Charlie Chine), des entretiens et portraits d’habitant.e.s et de membres du groupe et l’élaboration du projet de bicyclette à livres pour la médiathèque.

" Il paraît bien plus aisé d’intervenir sur un environnement vivant à travers une petite structure. Il est vrai que face à un groupe important, on“communique” de façon “rationnelle” c’est-à-dire de façon tout à fait incomplète. Pour faire simple, un grand nombre de personnes peut avoir une capacité de nuisance bien plus forte. Un nombre importantde personnes en groupe fermé, se permet trop souvent d’ignorer les différences et toute compléxité. Votre action me fait penser à un article récent qui disait: votre chat est plus intelligent que l’intelligence
artificielle. Pardi, il est vivant: la subtilité et la compléxité nécessaire à la survie et à la vie, tout cela dépasse l’IA. Un petit groupe animé par des individus très différents a plus de facilité à diluer des déterminismes et même des habitudes sociales peu intéressantes. [...]
Après tout, vous ne vous débrouillez pas mal: avec un petit groupe où chacun a un centre d’intérêt très fort, vous instaurez une horizontalité aussi vive que l’herbe qui ne cesse de pousser même quand on marche dessus. La communication peut prendre des formes inattendues. Tous les actes et les gestes retrouvent alors leur nécessité."
Marie-Claire Roussarie, habitante d’Agonac
échange épistolaire; lettre du 22 octobre 2019

images

activités

PRatiques d’autogestion

Délimitation du cadre pour la vie en communauté

Agoras : mises en commun et élaboration
du programme de la semaine

Visites et rencontres

Présentation du projet

et rencontres avec les habitant.e.s.

Visite du village par un habitant et discussions autour d’une infusion du potager dans le jardin d’Aurélia & Colin Demoures

Visite chez Jean de Matta ; discussion autour de l’agriculture paysanne et découverte des dolines 

Visite chez Josette Chadeuil ; découverte des outils pour transformer le grain en farine 

Apprentissages

Initiation à la réflexologie

et à la médecine chinoise

yoga

créations

Mise sur pied d’une première version du site internet par Fang

Entretiens d’habitant·es au sujet du village et des espaces dont iels font usage par Adèle et Sasha

Création d’un dispositif pour écrire à la machine à écrire, en lien avec les Chroniques du réel, projet de Charlie

Création d’une édition et d’un montage sonore à partir des entretiens par Sasha et Adèle 

Réalisation d’une galerie de portraits par Fang

Création d’installations sonores par Gabriella, donnant à entendre un texte traduit en occitan par Jean

Réalisation d’une galerie de portraits par Fang

Création d’un bibliocyclette pour la médiathèque, pour aller à la rencontre d’habitant avec des livres, par Lukas et Charlie

Conception d’un banc en chêne, devenu mobilier urbain, devant l’école maternelle (à partir de bois récupéré chez Christelle), par Lucas et Denys

Prototypage de “chaises de conversation” par Denys et Lucas 

"Je dirais même qu’il y a un caractère dés-instutionnalisant en filigrane
à ces pratiques d’expérimentations, qui évidemment remette en cause
les critères de l’évaluation et de la rentabilité .
C’est aussi une pratique « globale de l’art » où l’art est surmonté,
augmenté et parfois débordé par les méthodes qu’il utilise :
expérimentation, observation, réflexion/une activité qui le déborde
et dont l’objectif n’est ni de faire œuvre pratique ou théorique
mais d’être un entrelacs d’expériences concrètes et d’expériences imaginaires, continues, sans fin."

Jean-Paul Thibeau, méta-artiste

Marie Garnier, Paris

invité.e.s de la session

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Adèle Morland

Doctorante en urbanisme

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Fang Dong

art, mode et numérique

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Lucas Leclercq

arts

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Agathe Plenizio

arts

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Gabriela Cruz

arts et UX DESIGN

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Sasha Jouot

arts et yoga

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Charlie Chine

arts

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Jean-Claude Pargney

chercheur en biologie

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Denys Zhdanov

architecture et arts

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Louka Azzopardi

design

les habitant.e.s

 

Anne Demoures, Aurélia Demoures Babette Manzi Betty Sartorio Bernadette Luquain Chantal Brajot Christianne Argeles Christelle Boucaud Christophe Dalix Colin Demoures Daniel Manzi Danièle Lascaux David Aujoux David Delesalle Dominique Sartorio Émile Maly Fabienne Négrier Florent Laborde Frédérique Rivière Gérard Chapeyrout  Jean De Matta Jean-Éric Raynaud Jean-Noël Coly jeanine Guyot-Daguet Jocia Gonthier Josette Chadeuil Liliane Maly Line Peslherbe 

Ouvertures et enrichissements

Tant d’étapes ayant permis à cette belle aventure de se construire grâce à l’expérience et aux envies de tous ceux qui l’ont cotoyés.
L’École d’été est un projet ambitieux, porté par des jeunes engagé.e.s dans la recherche de réponses à apporter au monde de demain. Cette recherche explore les possibles de l’art, mise sur la circulation des savoirs et sur les forces présentes en chaque territoire et en chaque personne qui porte et active cette ambition.


Le projet a été accueilli avec beaucoup d’envie à Agonac. Les habitant.e.s et Mme le Maire se sont laissés rêver avec nous en envisageant une nouvelle session pour l’été 2020.



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de plus, Ce projet suscite un intérêt croissant; L’École d’été, en plus de poursuivre son travail avec la commune d’Agonac, souhaite s’essaimer dans des projets portés par des étudiant.e.s ou des jeunes artistes. 

Les initiatives engagées ici viendront nourrir une expérience commune dans un objet éditorial, documentaire et pédagogique, protéiforme et interconnecté: le kit.

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